The Shining
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General presentation
Pour The Shining (Stanley Kubrick, 1980), Saul Bass conçoit une affiche jaune devenue iconique (titre noir massif ; visage pixellisé/pointilliste niché dans le « T ») et signe l’identité graphique de la campagne. Le générique d’ouverture défile sur des plans hélico tournés au Montana / Glacier National Park, avec une typographie sans-sérif bleue (Helvetica) qui roule « à contresens » du paysage majestueux. Format d’exploitation le plus courant pour l’affiche US : one-sheet 27 × 41 in (≈ 69 × 104 cm).
Historical context
Commande & aller-retour créatif. Bass envoie plusieurs propositions ; Kubrick annote durement (« illisible », « hôtel trop étalé ») et rejette nombre d’essais avant de valider la version finale — un échange aujourd’hui bien documenté. Tournage des fonds de titres. Après des tests décevants par une première équipe, Kubrick remplace l’équipe et fait tourner les plans aériens par Greg MacGillivray, spécialiste des prises de vue hélico.
Concept and inspiration
Affiche. Bass joue le contre-emploi : au lieu du gore, un signe hyper lisible (bloc-titre noir) + une image ambiguë (visage stylisé) qui ne « raconte » rien, mais installe l’inquiétude. La maquette finale est l’aboutissement d’une longue sélection par élimination menée par Kubrick. Générique. Kubrick cherche une froideur factuelle : Helvetica bleue en rolling credits (inhabituel en ouverture), glissant sur la route sinueuse et la B.O. de Wendy Carlos/Rachel Elkind — un état mental plutôt qu’un résumé.
Aesthetic dimension
Typo/écran. L’austérité de la Helvetica (toutes-caps, bleu « électrique ») heurte la beauté « carte postale » des montagnes — dissonance calculée qui prépare le malaise. Affiche/print. Aplat jaune saturé, titre noir monumental (dessiné, proche des géométries grotesk), micro-image encastrée : lecture affiche de loin / indice de près. Tirages de référence confirment le format one-sheet (≈ 27 × 41 in). Image en mouvement. Les travellings aériens (MacGillivray) et la voiture minuscule créent un effet de destin ; la simplicité graphique des crédits accentue la tension sans l’illustrer.
Impact and message
Affiche-totem. La « jaune Bass » entre au canon du design de film : lisibilité extrême, ambiguïté maximale. Les tests rejetés publiés des années plus tard nourrissent la mythologie Kubrick/Bass (perfectionnisme, 100+ itérations). Générique-prologue. Référence régulière en motion design : lettres minimalistes + fond documentaire + musique = prologue d’ambiance devenu modèle scolaire. Trajectoire culturelle. La pièce (affiche + titres) est reproduite, remixée, collectionnée (tirages sérigraphiés, remasterings officiels) et reste une icône pop liée à Kubrick et au nom de Saul Bass.
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