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General presentation

Quand Jim monte à Paris est une colonne d’hospitalité imaginée par matali crasset en 1995 et éditée par Domeau & Pérès à partir de 1998. Repliée, la colonne occupe 35 × 35 cm au sol ; déployée, elle révèle un vrai couchage deux places, avec lampe et réveil intégrés. Le projet, souvent décrit comme une “chambre d’ami rangée dans le salon”, a fait connaître crasset au grand public.

Historical context

Conçue au moment où crasset affirme un design procédural et hospitalier (objets qui scénarisent l’usage), la colonne inaugure la famille des « amis de matali » (objets-personnages). La rencontre avec Domeau & Pérès naît d’un croquis publié dans Intramuros ; l’éditeur produit la pièce dès la fin des années 1990. Des institutions l’ont depuis intégrée à leurs collections.

Concept and inspiration

L’idée est de désolidariser la fonction “accueillir” de la pièce dédiée : au lieu d’une chambre permanente, un totem mobile concentre repos, éclairage et réveil et se déploie à la demande. La colonne agit comme interface d’hospitalité : un objet‐service qui transforme temporairement l’espace domestique.

Aesthetic dimension

Colonne verticale gainée de textile, renfermant : un sommier et un matelas deux places (env. 190 × 118 cm déplié) ; une lampe intégrée (métal/polypropylène) et un réveil avec son système d’accroche ; structure bois + mousses HR bi‐densité ; hauteur env. 190 cm. Lorsqu’elle est fermée, la colonne reste épurée, lisible comme un meuble‐signal plutôt qu’un coffre.

Impact and message

Quand Jim monte à Paris est devenue une icône du design français des années 1990 : elle démontre qu’un service (l’hospitalité) peut être designé comme un dispositif transformant l’espace, plutôt qu’un objet figé. La presse et les rétrospectives la citent régulièrement comme pièce manifeste du vocabulaire de crasset (mobilier transformable, « design de l’usage »).

Sources

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