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General presentation

Lockheed Lounge est une chaise longue de Marc Newson conçue à partir de 1985–1986 (prototype LC-1), puis produite en édition limitée à la fin des années 1980–1990. Structure : noyau en résine polyester renforcée de fibre de verre (FRP), revêtu de feuilles d’aluminium rivetées ; patins/embases en résine caoutchoutée. Dimensions typiques d’édition : env. 88–90 × 168–170 × 63–65 cm.

Historical context

Prototype présenté à Sydney (Roslyn Oxley Gallery) ; un exemplaire précoce entre dans une collection publique australienne au tournant 1989–1991. Eckhard Reissig réalise des exemplaires d’édition à partir du moule de Newson au début des années 1990. Édition : 10 exemplaires numérotés (+ 4 épreuves d’artiste ; + 1 prototype, pieds blancs). Plusieurs musées en conservent (NGV Melbourne, Powerhouse Sydney, Vitra Design Museum, Carnegie Museum). Pop culture & marché : apparaît dans le clip de Madonna, “Rain” (1993) ; record aux enchères en 2015 (Phillips, env. 3,7 M$).

Concept and inspiration

Newson vise une coque fluide à la sobriété aérodynamique (évocation des avions Lockheed), où la peau en aluminium n’est pas décorative : c’est une enveloppe structurelle ajustée pièce par pièce sur un noyau FRP. Pour obtenir les galbes précis, il fabrique des moules auxiliaires afin de planer/ajuster chaque panneau avant riveteuse.

Aesthetic dimension

Matériaux (édition) : FRP (noyau), **feuilles d’**aluminium aveuglement rivetées (blind rivets), résine polyester caoutchoutée (pieds). Marquage fréquent : BASECRAFT SYDNEY. Profil : chaise longue continue, « goutte » élancée avec cassure douce au bassin ; joncs de rivets visibles en trame. Gabarit muséal (ex. NGV) : env. 89 × 170 × 65 cm.

Impact and message

Icône du design contemporain : la fusion artisanat/industrie (surf shaping → FRP → habillage alu riveté) en fait un manifeste de “peau porteuse”. Pièce muséifiée et hyper-collectionnée ; plusieurs records successifs culminent à 2015. Culture visuelle : son passage par Madonna – “Rain” (1993) installe l’objet dans l’imaginaire pop ; il devient référence d’un luxe techno-poétique des années 1990–2000.

Sources

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