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General presentation

Louis Ghost (2002) est un fauteuil empilable en polycarbonate injecté d’un seul tenant, dessiné par Philippe Starck pour Kartell. Réinterprétation contemporaine du fauteuil Louis XV, il associe transparence “cristalline” et solidité d’usage (intérieur/extérieur). La chaise est résistante aux chocs, aux intempéries et empilable par 6.

Historical context

Au début des années 2000, Kartell pousse très loin l’injection de polycarbonate en moule unique (après la chaise La Marie, 1998). Louis Ghost devient la figure emblématique de cette maîtrise industrielle : un profil néo-baroque rendu possible par la mise en forme plastique à grande échelle, et maintenu en production continue depuis 2002. Des musées et galeries l’ont documentée comme icône de design du XXIᵉ siècle, avec des exemplaires datés 2002/2011 en collection.

Concept and inspiration

Starck épure l’archétype Louis XV : accotoirs intégrés, dossier médaillon et pieds galbés sont “traduit·e·s” en une peau transparente. La monomatière (polycarbonate) et le moulage d’un seul tenant garantissent une lecture monolithique, où l’objet disparaît visuellement tout en assumant sa présence historique via la silhouette. L’idée n’est pas de pasticher, mais de projeter un symbole classique dans un matériau du présent.

Aesthetic dimension

La force de Louis Ghost tient au contraste : Forme baroque (médaillon, galbes) vs matière techno (polycarbonate transparent ou teinté masse) ; Effet “fantôme” qui désencombre visuellement les espaces, tout en accrochant la lumière. Les versions translucides et couleurs baties cohabitent avec des finis opaques (ex. glossy white), sans altérer la lisibilité du profil.

Impact and message

Jalon industriel : souvent citée par Kartell comme l’exemple le plus audacieux d’injection de polycarbonate en moule unique, Louis Ghost a popularisé l’idée d’une chaise “invisible” mais robuste, empilable 6 et extérieur-compatibile. Évolution matière : les versions récentes existent en Polycarbonate 2.0 (matière issue de ressources renouvelables), prolongeant l’icône sur un axe bas carbone. Pérennité culturelle : régulièrement exposée et commentée (rétrospectives, presse design), la chaise est devenue un pictogramme du début des années 2000 — au même titre que les autres “ghost” de Starck — et figure dans des collections publiques.

Sources

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