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Présentation générale

ARVAK est un vélo urbain à cadre monocoque en frêne mis au point par KEIM (Paul Guérin & Till Breitfuss) vers 2014–2015. Le cadre, creux et sans tube de selle (grand évidement central), est obtenu par stratification sous vide de placages de frêne liés par une résine biosourcée. Poids annoncé autour de 7,5 kg selon la presse.

Contexte Historique

Au milieu des années 2010, quelques ateliers (KEIM en tête) défendent l’idée d’un composite bois hautes performances pour le cycle, face au carbone et à l’aluminium dominants. ARVAK est présenté comme une édition limitée (ordre de 20 exemplaires évoqué par plusieurs sources) et attire la presse design pour sa démarche artisanat + ingénierie.

Concept et inspiration

Objectif : faire du bois une coque porteuse — comme une coquille d’œuf — où la peau structurelle assure la rigidité/tenue sans treillis interne. KEIM explique laminer 24 couches (jusqu’à ~50 selon les itérations) de frêne blanc sous vide, en orientant le fil du bois pour optimiser les efforts. Le nom Arvak renvoie à un cheval tirant le soleil en mythologie nordique : métaphore d’un cycle « vivant » et nerveux.

Dimension esthétique

Cadre : monocoque creuse en frêne stratifié (résine bio), sans tube de selle, lignes continues très épurées. Fourche & cockpit : fourche carbone ; cintre intégré KEIM OVL selon fiches commerciales. Montage : configurations singlespeed/fixe documentées ; composants « route/urbain » haut de gamme suivant commandes. Masse/édition : env. 7,5 kg ; série courte artisanale.

Impact et message

ARVAK est devenu un cas d’école de cadre bois contemporains : il démystifie le bois en le positionnant comme matériau composite (placages + résine, stratification sous vide, contrôles labo) ; il propose une esthétique d’allègement (évidement, lignes fluides) difficile à atteindre en métal ; il a largement circulé dans la presse design (Designboom, Inhabitat, etc.), contribuant à légitimer la piste bois haute performance au-delà de l’objet « folklorique ».

Sources

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