The Man with the Golden Arm
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General presentation
Pour le film d’Otto Preminger The Man with the Golden Arm (1955), Saul Bass conçoit une affiche au bras noir anguleux (lithographie) et un générique animé devenu canon du design de titres. L’affiche existe en multiples tirages muséaux (MoMA, SFMOMA). Le générique, en noir et blanc, fait surgir des barres blanches qui se recomposent pour former le symbole du bras. Jazz d’Elmer Bernstein en soutien.
Historical context
Le film (Sinatra, Novak ; 1955) traite frontalement d’addiction — un thème que le Code Hays refusait. Preminger sort le film sans visa PCA, contribuant à fissurer la censure hollywoodienne. Côté design, Preminger pousse Bass à faire du symbole (le bras) l’élément central de l’identité visuelle, plutôt que les visages des stars — rupture pour l’époque.
Concept and inspiration
Bass résume le film en un signe : un bras brisé, zigzaguant, métaphore d’une vie disloquée par la dépendance (et, plus littéralement, du « bras » du batteur/junkie). Il applique le même principe au générique : formes minimales + rythme pour « engager le public dès la première image » — la séquence ne raconte pas, elle installe un état.
Aesthetic dimension
Affiche : composition à aplats, typographies sans fioritures, bras noir en découpe, palette réduite. L’iconicité tient à la tension entre abstraction et référent (le « shoot » n’est jamais montré). Tirages de l’affiche conservés (MoMA, SFMOMA) confirment médium et format. Générique : barres blanches animées sur fond noir, montage syncopé sur le jazz de Bernstein ; clôture par l’apparition du bras. Une leçon de graphisme en mouvement qui fera école.
Impact and message
Tournant du motion design : à partir d’ici, les génériques hollywoodiens deviennent des prologues conceptuels (Bass chez Preminger puis Hitchcock, etc.). Golden Arm est souvent cité comme point de départ de cette mutation. Pouvoir du symbole en marketing culturel : le bras remplace la tête d’affiche ; pratique aujourd’hui banale, radicale en 1955. Réception : le film s’impose malgré la censure ; la combinaison poster + générique devient un repère de l’histoire du design graphique et du cinéma.
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