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Présentation générale

Bamboo Lantern est une lanterne/lampe portable conçue par le designer français Samy Rio en 2016 lors d’une résidence au NTCRI (National Taiwan Craft Research and Development Institute, Caotun, Taïwan). L’objet mêle tubes de bambou et vannerie de bambou, et peut se suspendre ou se poser. La pièce est éditée en série limitée.

Contexte Historique

Après son Grand Prix Design Parade Hyères (2015), Samy Rio engage un cycle de recherches sur les savoir-faire du bambou et la jonction artisanat/industrie, qui le mène notamment en résidence au NTCRI en 2016 (programme Hand in Hand). La Bamboo Lantern naît dans ce cadre et sera montrée l’année suivante sur les circuits pro (ex. Maison & Objet 2017).

Concept et inspiration

Le principe est structurel et didactique : la lanterne est constituée de quatre éléments — deux pièces tressées et deux tronçons de bambou. Les parties tressées s’emboîtent dans le petit tube, lui-même inséré dans le manche formé par un tube fendu puis cintré. Cette logique rend lisible l’assemblage, met en avant le matériau et évite l’ornementation superflue. Les artisans taïwanais KANG Chin-chuang (vannerie) et LIN Jian-cheng (tubes) sont crédités pour l’exécution.

Dimension esthétique

Visuellement, la lanterne juxtapose : la trame ajourée du tressage (halo doux, jeu d’ombres), la pureté cylindrique des tubes (poignée/structure), pour une lecture sobre et tactile. L’anse en bambou cintré signe l’objet et facilite son double usage (suspension / posé), actualisant le typologie “lanterne” sans la pasticher.

Impact et message

Savoir-faire local × design contemporain : la pièce illustre le dialogue entre artisans de Taïwan et designer européen, avec une attribution documentée des gestes (tressage/tubes). Matériau renouvelable : le bambou est choisi pour sa rapidité de croissance, sa résistance et sa légèreté, axes récurrents dans la recherche de Rio sur les matériaux sobres. Trajectoire de diffusion : conçue en 2016 (et non 2019), la lanterne apparaît dès 2017 dans les réseaux d’expositions/presses, et demeure un repère dans l’ensemble des projets « bambou » de Rio (poursuivis ensuite : Gueule de Loup, Kino II, etc.).

Sources

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