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Présentation générale

Teddy Bear Band est un ours en peluche d’édition limitée conçu par Philippe Starck et fabriqué par Moulin Roty pour le projet Good Goods (catalogue créé par Starck avec La Redoute au milieu des années 1990). Les exemplaires passés en vente décrivent une peluche polycoton comportant de petites figurines animales fixées (ours tenant/portant un chien, une chèvre, un lapin, etc.), avec étiquette “STARCK Teddy Bear Band”. Échelle relevée en ventes : env. H 21 × L 33 × P 27 cm ; édition annoncée de 1 000. Des lots datés 1998 apparaissent en salles/plateformes d’enchères.

Contexte Historique

1996–1997 — Good Goods : Starck publie, avec La Redoute, le catalogue Good Goods (série d’objets « bons » plutôt que « beaux »), dans lequel figure Teddy Bear Band ; la biographie officielle de Starck mentionne expressément « TeddyBearBand, teddy bear, Moulin Roty (1996) ». 1998 — circulation commerciale : des notices de ventes/enchères indiquent des exemplaires datés 1998, spécifiés poly coton / plastique, édition 1 000, et attribués à Moulin Roty pour Starck/Good Goods. Fabricant : Moulin Roty, marque française reconnue du jouet/du doudou, est créditée sur plusieurs fiches (étiquettes et notices de vente). (On comprend donc une genèse liée au catalogue Good Goods (1996–97), avec des exemplaires d’édition limitée circulant au moins dès 1998.)

Concept et inspiration

Dans l’esprit Good Goods, Starck déplace un objet familier (un ours en peluche) vers le collectible conceptuel : un ours “chef d’orchestre” qui agrège d’autres petits animaux, comme une “bande” (band) ou un cortège. L’idée rejoint le manifeste Good Goods (des « objets bons », porteurs d’humour, d’affection, de morale matérielle plutôt que de pur décor) et la veine pop/affective de Starck. Le montage volontairement naïf (petits animaux fixés au corps de l’ours) crée un récit plus qu’une fonctionnalité — une sculpture domestique à prix accessible dans le contexte de l’époque.

Dimension esthétique

L’objet joue le décalage : Figure archétypale du nounours (matière polycoton, poil bouclé), Assemblage de mini-animaux aux yeux-boutons noirs, Étiquette industrielle visible (« STARCK Teddy Bear Band ») qui revendique l’artefact. Vu de loin, c’est une peluche affective ; de près, un petit “totem” narratif (un ours + sa bande), au ton humoristique propre à Starck et au projet Good Goods.

Impact et message

Segment “Good Goods” : Teddy Bear Band illustre le champ élargi de Starck dans les années 1990 — non-produits pour non-consommateurs selon la formule — où l’histoire et la tendresse priment autant que la fonction. Design × industrie du jouet : la collaboration avec Moulin Roty inscrit l’objet dans un savoir-faire textile/jouet français, rarissime pour un designer star du mobilier et des objets techniques. Témoignage de l’époque : l’édition limitée (≈ 1 000) et les apparitions en ventes depuis 2010s-2020s (Artsy/Wright, 1stDibs) en font un collectible qui documente la culture design des années 1990 au croisement art / produit populaire.

Sources

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