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General presentation

Biopiracy est une collection présentée à Paris en mars 2014 (cycle Fall 2014 Ready-to-Wear), où Iris van Herpen questionne la propriété du corps à l’ère bio-tech. Le show devient manifeste : sur le podium, une robe imprimée en 3D (TPU 92A-1, finition silicone) conçue avec Julia Koerner et Materialise cohabite avec des pièces artisanales très structurées.

Historical context

Au début des années 2010, Van Herpen impose l’impression 3D en mode d’expression crédible (Voltage 2013, puis Biopiracy 2014). Biopiracy consolide ce virage en réunissant Materialise (SLS flexible TPU 92A-1) et ses complices de recherche (Koerner, Stratasys/MIT sur d’autres ensembles), dans le cadre de la Fashion Week de Paris de mars 2014.

Concept and inspiration

Le titre renvoie à la captation/appropriation du vivant (brevets sur les gènes, « à qui appartient notre corps ? »). Van Herpen l’énonce explicitement : « des parties de nos corps sont brevetées… possédons-nous encore vraiment ce que nous sommes ? ». L’idée se traduit scéniquement par des « corps-spécimens » et par des surfaces/structures qui miment une peau augmentée.

Aesthetic dimension

Le vocabulaire formel associe : performances in situ : trois modèles sous vide (installation de Lawrence Malstaf) suspendus en position fœtale le long du catwalk ; matériaux hybrides : thermoplastique imprimé (TPU 92A-1) + coating silicone pour une robe fluide-souple ; incrustations (ex. perles « fire opal ») et volumes architecturés ; mise en scène volontairement clinique, entre beauté et malaise.

Impact and message

Biopiracy devient une référence de la mode techno-critique : diffusion grand public d’une robe 3D souple qui « danse » avec le corps (SLS + TPU 92A-1 + silicone) ; un statement éthique sur l’intégrité corporelle et la marchandisation du vivant, renforcé par l’installation de Malstaf, largement commentée par la presse (Vogue, Dazed, FastCompany, New Yorker).

Sources

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