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General presentation

Trentham Gardens (Staffordshire, UK) juxtapose un parterre italien contemporain de Tom Stuart-Smith et des zones naturalistes signées Piet Oudolf (Rivers of Grass & Floral Labyrinth), le tout au bord d’un lac paysager hérité de Capability Brown. Les jardins sont aujourd’hui une destination majeure, portée par un programme de restauration et de re-plantation continu.

Historical context

Le domaine, fréquenté depuis le XVIᵉ, est remodelé au XVIIIᵉ par Lancelot “Capability” Brown (parc et grand lac), puis, au XIXᵉ, par Sir Charles Barry (parterre italien) avec W.A. Nesfield. Tombé en déshérence au XXᵉ, l’ensemble est réouvert en 2004 après une refonte majeure ; l’Italian Garden est recréé par Tom Stuart-Smith (2004–2006) et les plantations d’Oudolf s’installent en arrière-plan. Actualité récente : un projet « Next Chapter » (2024→) pour adapter l’Italian Garden au climat, avec David Austin Roses.

Concept and inspiration

Parterre italien réinventé (Stuart-Smith) : conserver le dessin monumental de Barry tout en l’animant par une mer de vivaces et de graminées (l’un des plus vastes ensembles de ce type en Europe), avec une lecture du sec vers le frais en descendant vers le lac. Oudolf, naturalisme immersif : Rivers of Grass : rubans de graminées et vivaces en flux ; Floral Labyrinth : ~30 chambres/bandes de vivaces, pics de floraison mi-été → automne, têtes de graines conservées l’hiver pour l’esthétique et la faune.

Aesthetic dimension

Axes et bassins du parterre, topiaires ponctuels, et trame géométrique lisible depuis la terrasse — mais matière et textures priment (graminées, massifs à couleurs chaudes en haut, plus claires vers le lac). Plantations Oudolf : densité, strates et saisonnalité (floraisons été/automne, silhouettes sèches hivernales) ; alternance prairie/fourrés, percées et larges allées gazonnées pour la déambulation.

Impact and message

Trentham est un cas d’école de relecture contemporaine d’un site historique : le parc brownien et le parterre de Barry sont ré-habités par des plantations actuelles qui gèrent flux de visiteurs et biodiversité. C’est aussi un poids lourd touristique régional (plusieurs centaines de milliers de visites payantes/an) et un chantier continu d’adaptation climatique (replantations, roses adaptées).

Sources

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