Notion(s)

Présentation générale

Derrière l’ancienne façade du théâtre des Gobelins, sculptée par Auguste Rodin, se cache la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé. Depuis l’avenue des Gobelins, on aperçoit les courbes d’inspiration organique de la coque dessinée par Renzo Piano.

Contexte Historique

Pour abriter la fondation créée afin de préserver et valoriser le patrimoine de Pathé, Renzo Piano est chargé de concevoir un nouveau bâtiment en cœur d’îlot. Celui-ci accueille les collections, des espaces d’exposition, une salle de cinéma et, sous la grande verrière, le centre de documentation et les bureaux.

Matériaux et innovations techniques

La coque est constituée d’un béton projeté sur une ossature métallique, associée à une structure en bois. Elle est enveloppée d’une seconde peau composée de panneaux d’aluminium courbes, qui filtrent la lumière et protègent les occupants des regards des immeubles voisins. De l’intérieur, cette enveloppe laisse entrer largement la lumière tout en préservant l’intimité.

Concept et inspiration

La forme du bâtiment est directement liée aux contraintes de la parcelle : un terrain enclavé en cœur d’îlot, entouré de murs mitoyens percés de nombreuses fenêtres, et la nécessité d’aller chercher la lumière en hauteur. Les contraintes du site ont littéralement dessiné le volume, qui se glisse entre les immeubles et se hisse vers le ciel.

Dimension esthétique

La forme organique de la coque contraste avec les immeubles haussmanniens voisins. Le rez-de-chaussée vitré ouvre sur un petit jardin intimiste et calme au cœur du 13ᵉ arrondissement. La verrière et la coque peuvent évoquer une coque de bateau renversée ou un animal marin. Revêtue d’aluminium gris, l’enveloppe fait écho aux toits parisiens en zinc.

Sources

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