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Présentation générale

Verdana est une linéale humaniste dessinée par Matthew Carter pour Microsoft et publiée en 1996 dans le paquet Core fonts for the Web. Le hinting TrueType a été réalisé à la main par Tom Rickner (Monotype) pour une lisibilité optimale à petit corps sur écrans basse résolution.

Contexte Historique

8 juillet 1996 : Verdana (v1.01) est mise en ligne dans les Core fonts, et livrée avec Internet Explorer 3.0 ; versions ultérieures suivent (v2.10, 30 sept. 1997, IE 4.0). Elle forme le binôme écran avec Georgia (Carter, sérif), devenant une “web-safe” de facto à la fin des années 1990. 2011 : sortie de Verdana Pro (Carter & Cone/Font Bureau/Monotype) — 20 styles étendant les jeux linguistiques (latin/grec/cyrillique). Verdana Pro est aussi intégrée comme police supplémentaire de Windows 10.

Concept et inspiration

Objectif : une sans lisible en très petit sur écrans 96 dpi. Carter dessine des formes ouvertes, une grande x-hauteur, des contours robustes et des espacements plus généreux que les linéales “print” classiques. Le hinting de Rickner ajuste le rendu pixel par pixel aux tailles réelles d’affichage.

Dimension esthétique

Lisibilité radicale : distinction nette des confusibles (I / l / 1), barres et courbes épaisses mais équilibrées, crénages larges pour éviter le bouchage. Proportions : plus large et plus espacé que des sans “imprimé” (ex. Helvetica), d’où une lecture confortable en interface et en texte long à l’écran. Famille : à l’origine 4 styles (R/B + italique) ; Verdana Pro (2011) étend à 20 styles avec options OpenType et couvertures multilingues.

Impact et message

Standard du Web fin 1990s–2000s : avec Georgia, Verdana a défini le canon de lisibilité à l’écran et reste un repère en UI (lisible jusqu’à 8 px dans des tests ergonomiques). Culture visuelle : son adoption massive (jusqu’en print, ex. controverses IKEA 2009) a symbolisé la bascule print→écran des identités.

Sources

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